Antoni Clapès signe la très belle traduction de L’insensée rayonne (2012) de Diane Régimbald: L’aurora insensata (Éditions Cafè central Poesia & Llibres del Segle).
C’est Denise Desautels qui ouvre le recueil avec une préface, où l’on peut lire, notamment, ces mots : «Et l’écriture ici, paume ouverte, percée de blancs lumineux, cherche, dirait-on, à aller partout, à rejoindre le plus haut, le plus profond, le plus vaste, le plus lointain de «l’immensité», tant celle enclose en nous que celle qui nous encercle. Et l’écriture ainsi offerte, errante, rayonnante, cherche ardemment, dirait-on, à inscrire partout ce qui en nous vit, effraie, meurt, et continue de se transmettre, «à la frontière de la nuit et du jour», de cette insensée pulsion du désir, «vivre». »