Denise Desautels

Née à Montréal en 1945, Denise Desautels a publié plus de trente recueils de poèmes et récits qui lui ont valu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le prix du Gouverneur général du Canada, le Grand Prix Québecor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières, le prix de la Société Radio-Canada, la bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec, le prix Athanase-David (la plus haute distinction accordée en littérature par le gouvernement du Québec) et le prix de littérature francophone Jean Arp. Elle est également membre de l’Ordre du Canada, de l’Ordre national du Québec, de l’Académie des lettres du Québec, du Parlement des écrivaines francophones et du Comité Femmes du Centre québécois du P.E.N. international. Récemment entrée dans la collection Poésie/Gallimard, avec L’angle noir de la joie, suivi de D’où surgit parfois un bras d’horizon, elle a reçu le prix Apollinaire 2022 pour son recueil Disparaître : autour de 11 œuvres de Sylvie Cotton, publié en France aux Éditions L’herbe qui tremble et au Québec aux Éditions du Noroît.

AU NOROÎT, elle a publié Disparaître (2021), D’où surgit parfois un bras d’horizon (2017),  Sans toi, je n’aurais pas regardé si haut. Tableaux d’un parc (coll. «Lieu dit», 2013, prix Québecor du Festival international de poésie de Trois-Rivières), L’angle noir de la joie (coll. « Résonance », 2011), L’œil au ralenti (2007), Mémoires parallèles – Choix de poèmes (coll. « Ovale », 2004), Tombeau de Lou (2000, Prix de la Société des écrivains francophones d’Amérique), « Ma joie », crie-t-elle (1996), Le saut de l’ange (coll. « Résonance », 1993, Prix du Gouverneur général ; Prix de poésie des Terrasses Saint-Sulpice ; Prix du Signet d’or), Leçons de Venise ([1990] 1992, Grand Prix du Festival international de poésie et finaliste au Prix du gouverneur général), Mais la menace est une belle extravagance (1989, Prix littéraire du Journal de Montréal), Un livre de Kafka à la main, suivi de La blessure (1987), Écritures/ratures, avec des œuvres de Francine Simonin (1986), L’écran, précédé de Aires du temps (1983), La promeneuse et l’oiseau (1980), Marie, tout s’éteignait en moi (1977) et Comme miroirs en feuilles (1975).
Elle a également traduit L’architecture de la lumière d’Antoni Clapés (coll. «Dialogues», 2014).

Accéder à l’émission Souffles du Noroît de Radio Spirale pour entendre Denise Desautels s’entretenir avec Marie-Andrée Lamontagne autour de son œuvre poétique, à l’occasion de la réception du Prix européen de littérature francophone Jean-Arp.

Accéder au site Lyrikline pour entendre Denise Desautels lire de ses poèmes.

Photo: Marc-André Foisy

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