2021

$25.00

ISBN : 978-2-89766-306-3
$18.99
ISBN PDF : 978-2-89766-307-0

Disparaître

Denise Desautels

À l’origine de Disparaître, il y a la rencontre entre Denise Desautels et le travail et l’artiste Sylvie Cotton, dont l’oeuvre homonyme a bouleversé la poète et lui a donné l’élan et la ferveur pour assumer jusqu’au bout sa folie. L’auteure choisit ce face à face avec un miroir, sa cendre – et toutes les mémoires qu’elle porte en elle -, et son écriture y trouve sa voie/voix.

Pour chaque nouveau chapitre, une nouvelle oeuvre, où le corps dedans (coeur, crâne ou ossature) comme dehors (feu, déplacement ou noyade) frôle le péril. Ainsi accompagnés dans la fiction, ses mots n’ont toutefois peur de rien : ni du risque, ni des larmes, ni des âmes et des êtres souffrants, ni, surtout, de cette « mort [qui] approche ». Une lumière émanant tant de l’artiste que de ses oeuvres a permis au regard et à l’écriture de la poète de se poser sur des corps et des coeurs blessés. À deux, le brouillard se traversant mieux, son désarroi – face à tout ce qui souffre, à tout ce qui se perd – s’inscrit ici de manière lumineuse.

Disparaître parait simultanément en France chez L’herbe qui tremble.

 

Une lumière s’élève dans le décor
où tu joues avec le feu.
Et le film tourne en boucle
bien avant l’écriture du naufrage.
Et le tourment de l’air
le long des murs du jardin vibre
clos – toucher sa peau toucher ma peur.
Il ne serait pas question – pas encore
d’enchâsser la cendre.
avec l’artiste SYLVIE COTTON
DANS LA PRESSE
Denise Desaultels devient seulement la deuxième poète du Québec, et la première Québécoise, à remporter le Prix Apollinaire. Gaston Miron l’avait reçu en 1981 pour son célèbre recueil L’homme rapaillé […] Dans une langue éblouissante, la poète entremêle le feu qui la consume avec les œuvres picturales. Denise Desautels a toujours contemplé la fin de l’existence les yeux ouverts, tout en rêvant d’apercevoir le ciel bleu. Elle demeure cette rebelle avec une cause : décrire la douleur pour la transcender.
La poète Denise Desautels, « figure incontournable de la littérature québécoise », a reçu lundi à Paris le prix Apollinaire pour son plus récent recueil, Disparaître. Elle est la première femme québécoise à remporter cette prestigieuse récompense.