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La promeneuse et l’oiseau
Denise DesautelsDes fleurs d’enfance dans un jardin qui craquelle. Une cour étroite de gravier et de terre mûre où s’entassent comme à l’abri de l’air de... -
Un train bulgare
Francine Déryde me dépossession voici l’image voici des mots voici des fruits toute chiromancie déployée ma main détachée de mon bras volute à tire-d’aile... -
Le mal à l’âme
Jean DaigleROSE-AIMÉE: Je n’envisagerais pas d’être solitaire. LOUISA: Te fais pas d’illusion là-dessus, la solitude est l’essence de l’être humain. Tu peux l’oublier un moment, mais... -
Plaine lune, suivi de Corps fou
Jean Charleboismourir puisqu’il le faut c’est moins bête c’est moins salissant c’est moins encombrant corps décacheté veines désinfectées au formol tête crayeuse aux pommettes... -
L dites larmes
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Au milieu du corps l’attraction s’insinue
Claude Beausoleilje traverse des sites des images des jets cet air de tango qui prenait mon espace ces airs de star muette qui parlait dans la... -
Slingshot ou La petite Gargantua
France Vézina -
L’outre-vie
Marie Uguay -
Transgressions
Jean-Noël PontbriandLes cris refusent de mourir entre la terre et l’aube nous mangeons des fleurs sauvages avançons nos mains dans la chaleur des prés lavons... -
Vue du corps, précédé de Au lieu de mourir
Pierre Labergela distance entre nous s’accroît telle une fosse anticipée depuis que j’ai remisé mes rêves et cessé la poursuite de l’énigme j’ai quitté la moitié... -
Le jugement dernier
Jean DaigleALPHONSE: Que le jour vienne où on cessera d’être vos maris, vos garçons, vos frères et vos pères, pour être seulement vos étalons. FLORA: Je... -
La débâcle
Jean DaigleALBERT: J’aime ça quand t’es licheuse, moi, sais-tu? RACHEL: Voir si je vas me gêner quand je suis à même le pot de confitures. ALBERT:... -
Oracle des ombres
Michel Beaulieudire et toujours dire corrodées par les lieux communs les ivresses du sang les renier sans doute le lendemain quand les ombres se replient avec... -
Roses
Jacques Thisdel -
De temps en temps
Jean-Yves Théberge -
Veiller ne plus veiller
Michel van Schendel -
En beau fusil
Francine Déryminuit rue saint-denis toutes les aiguilles me narguent rue saint-denis le sarcophage j’entre dans ton mal j’aspire ton essence québécois mon amour ... -
Conduite intétieure
Jean Charleboisj’en ai plein le crâne plein les ouies plein le dos plein les os des grands rapaces incandescents qui tournent en tourment dans la... -
Le mauvais tour
Roger LeymonerieMilèche était plus grand qu’un poney arabe mais plus petit qu’un joueur de hockey. Il avait acheté une chemise marron rouge qui lui donnait bien... -
La belle été, suivi de La bête
Alexis Lefrançoisje me ferai une maison toute blanche au bout du monde avec pour seule couleur les yeux bleus de mon chat je me ferai une... -
Rémanences
Alexis Lefrançoisô silence majeur où tous les chants se brisent comme au sable la mer avant d’y revenir d’y revenir toujours à soi toujours semblable infiniment... -
Dedans dehors, suivi de Point de repère
Pierre LabergeIl suffirait d’un rien pourtant tu sais que rien ne suffira avant qu’il ne soit trop tard souffrir dans les tic-tac personne bientôt tu n’auras... -
Marie, tout s’éteignait en moi…
Denise DesautelsJe ne voulais plus de cet espace faussement clos pourtant si délicatement austère. Encerclée de bras et de regards, j’étouffais. Lourd épanchement qui s’épuise en... -
Hanches neige
Jean CharleboisMême les suicidés ont le sens de l’humour maintenant. À preuve ce texte intégral d’une notice que les autorités et des proches du désespéré ont...
