La Mour
Jean Charlebois
elle ventre à taireelle m’enchâsseelle ramageelle s’empourpreelle rafale druelle m’enneigeelle luge lugeelle s’énamoure
DANS LA PRESSE
« Ce que je retiens finalement de La Mour, suivi de l'Amort, c'est Charlebois “le jongleur” (comme on disait au Moyen âge, sans allusion péjorative), c'est-à-dire le poète qui joue avec les mots, avec les sentiments, avec les idées. Charlebois est passé maître dans l'art de fabriquer des images (métaphores, métonymies, anaphores, etc.), de mettre au point des jeux de mots et des calembours ingénieux, d'exploiter les ressources de la langue (néologismes, archaïsmes, mots rares ou précieux, etc.). En somme il est passé maître dans l'art de “jongler” avec le langage, de le dépoussiérer, de le rafraîchir, de le revitaliser, ce qui constitue une des fonctions essentielles de la poésie.»Richard Giguère, Lettres québécoises, n° 28, 1983