Une fin en soi
Michel Julien
Une fin en soi donne à voir et à entendre les multiples relations entre les êtres et les objets, entre les poètes et leur source d’inspiration. Mais c’est avant tout à un regard empathique posé sur des poètes tout autant lumineux qu’évanescents que cette poésie nominative nous convie. Une économie de mots inversement proportionnelle à la densité des propos laisse pressentir la brillance des artistes évoqués ; la fulgurance de leur inspiration.
peurs qui bougent seulessous les rideaux endormis
ombres sales sur les mains d’enfants
tous les mots de Sylvia Plathcontenus dans la lumière noirecomplice du retardde la nuit
Artiste
Valentine Goddard
DANS LA PRESSE
« Nouvelle et belle voix que celle de Michel Julien, qui se déploie dans Une fin en soi […] Cette entrée en poésie […] annonce du même coup une vigueur dans le propos, un univers qui place déjà ses marques. »Hugues Corriveau, Le Devoir, 1-2 mars 2014