Une certaine fin de siècle

comme des temps qui sans trébucher reviennent dans la ligne

et comme la beauté du diable sur la table et les choses

creuser tout les moments qui ont fait un sens

les besoins scrutés dans des états fictifs

décorer des pièces placer du mauve aux yeux des figures

aussi le miaulement des visions et des cadres

finir toujours par les respects et la croisée des fièvres

sans légèreté mais au plein des lettres prononcées

des mers émeraudes comme les survies des choix

des rencontres et des agissements à n’en plus finir

des épaules prises par la main le long du sable

des bruits des rues et des avalanches de sourires

des déplacements et des lectures et des jours de recherche

perdus dans la bibliothèque des utopies et des couleurs

penchés que nous sommes vers les intérieurs

épris et des rythmes et des hauteurs et des mots

par des actes et des réflexions qui nous unissaient

on entrait tous les jours dans la luxuriance des exils

vers et sur les inscriptions et les cartes d’un territoire

fréquemment visité par les légions et les idées

j’ai refait ce soir les fils et des fragments