Un oiseau moqueur sur l’épaule
Martin Thibault
Ce nouveau titre de Martin Thibault poursuit le questionnement poétique de l’auteur avec le même ton ludique. Comment prendre la parole sans attirer le silence? ou faire silence sans ouvrir l’espace à la parole? Il y a le jour, il y a la nuit, parfois on dirait qu’il fait plus noir de jour que de nuit: où loge la réalité? Le poète nomme ce qu’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il ressent. Il marche, il respire, il écrit… parce qu’il est vivant. Voici un recueil qui tente d’en témoigner, malgré ce petit sifflement moqueur à l’oreille, comme une minuscule voix, qui dit que ce n’est pas encore tout à fait ça, qu’on gagnerait peut-être à dire autrement, voir sous un autre angle, que tout est constamment à refaire… dans la continuité.
je ne se quitte pasné il vit et mourraemportant tout l’importantil ne laissera que des atomescrochus ou pasà mettre sous la dent des survivants
n’en déplaise aux sauveurs du mondequi méprisent la vie la prennentpour un tapisétendu devant la porte de l’éternité