Traces de l’éphémère
Choix de poèmes
Paul Chanel Malenfant
La poésie de Paul Chanel Malenfant ne craint pas de s’exposer à une double exigence: celle d’un consentement à la vulnérabilité du travail de la mémoire et celle, en apparence incompatible, de son adhésion irréductible au réel. Voilà bien ce que mettent en perspective ici le choix et la présentation de Louise Dupré, soit la profonde densité, mais aussi la grande nécessité de cette œuvre pour le lecteur de notre temps.
Aujourd’hui, devant le fleuvela terreest portée par une aile.
Tout est ailleurs, le ciel,le fleuveet les oiseaux.
Le vol, un mouvement lent du bleusur l’émerveillement du monde.
Tu écoutes du silence inouï.Et de la mémoire du corps,au cercle de l’imaginaire,tu attends cette chose de la vieque tu n’as pas encore écrite.
Choix et présentation
Louise Dupré
Accéder à l’émission Souffles du Noroît surRadio Spirale pour entendre Paul Bélanger lire des extraits de Traces de l’éphémère.
DANS LA PRESSE
« On admire l’étendue du registre poétique de Paul Chanel Malenfant, en grande partie autobiographique certes, mais qui, à partir de la condition personnelle profondément assumée, propose un imaginaire d’une saisissante beauté. »André Brochu, « Mer et pierres de Malenfant », Voix et images, automne 2012.
« Les choix de poèmes parus sous le titre Traces de l’éphémère offrent l’occasion de lire une très forte présentation de Louise Dupré, qui y reconnaît que “peu de poètes au Québec sont allés aussi loin que [Paul Chanel Malenfant] dans le besoin répété” d’accéder à la conscience. »
Hugues Corriveau, Le Devoir, 25-26 février 2012.