Tout repose
Alain Cuerrier
Les poèmes de Tout repose cheminent dans l’univers de la maladie et de la mort, celle de la mère du poète. Janvier, février, mars : trois mois, trois moments, dont chacun verse sa part de vérité, et tout aussi bien d’irréel, dans les mots qui chevauchent ces poèmes où la douleur laisse place à l’acceptation, à la patience. Résolution du cri, du désarroi : l’ombre est chassée, une clarté se hasarde ; tout peut reposer.
Montréalse recroquevillesous ton lit de fer.
Un café noirun calme aveugleon ne sait rien d’autre.
Le temps tremble.Le givre isoleles mots que j’écris.
Un son de flûte engourditla pièce où je suis.
L’immobilité m’écoute.
DANS LA PRESSE
«Au cœur de ces poèmes reviennent le désir et la tension insurmontables, et pourtant si difficiles, de la parole poétique […]. « Tout repose » certes, mais la poésie de Cuerrier n’a que faire de la sérénité.»Élise Lepage, University of Toronto Quarterly, vol. 86, #3, été 2017