Tête première / Dos / Contre dos
Martine Audet
Fixer l’image, l’occuper ou s’y dissoudre. Les poèmes de Tête première / dos / contre dos explorent ce qui nous précipite, parfois nous saisit, souvent nous invente. En trois mouvements qui articulent la mémoire de ce qui est advenu et la mémoire de ce qui est à venir, ce livre se veut une rencontre, la rencontre de ces fins qui nous tournent et nous retournent, entre crainte et ravissement, parmi les rêves, là où réellement le cœur bat.
Et j’étais morte
– une même mort me dépeuplant –j’étais asphalte comme un baptême
profil tordu
pour ses gravuresj’étais reçue en plein front
DANS LA PRESSE
«Ici, l’auteure est plus concise que jamais ; une poésie coupée au couteau, contenant la retenue d’une belle sobriété et la violence d’une tempête de silence. La construction poétique d’Audet a de fascinant cette façon de ralentir le rythme, d’amener la lecture à l’essentiel, de créer le temps, voire de l’arrêter.»Jérémy Laniel, Les libraires, décembre 2014-janvier 2015
«Après le sublime recueil Des voix stridentes ou rompues, Martine Audet revient avec la même puissance et la même profondeur grâce à sa poésie sobre d’une grande richesse.»
Les libraires, octobre-novembre 2014
«À chaque page de ce qui pourrait bien être le plus beau de ses recueils, Martine Audet pose ses mots comme des gemmes, des pétales ou des feuilles, avec la délicatesse d’une thésauriseuse, chaque texte tendant vers l’essentiel, vers sa nécessité absolue. […] Littéralement envoûtant, ce recueil se relit parce qu’il relie à une certaine vérité notre part commune d’incertitudes.»
Hugues Corriveau, Le Devoir, 6-7 septembre 2014