2019

$18.00

ISBN : 978-2-89766-183-0
$13.99
ISBN PDF : 978-2-89766-184-7

Solastalgie

Antoine Boisclair

C’est le nom qu’on donne à la conscience malheureuse des lieux. Des paysages, des habitats, des villes, des quartiers : de tout ce qui se transforme, s’appauvrit, s’uniformise. On en fait l’expérience concrète, à petite échelle, lorsqu’un environnement aimé subit l’assaut d’un promoteur immobilier. On l’éprouve par procuration, en regardant son écran, quand le climat se dérègle un peu partout sur Terre, fait fondre les glaciers, bousille les écosystèmes, propage les feux. Au sens où elle a été définie par l’environnementaliste australien Glenn Albrecht, la solastalgie repose moins sur le désir de restituer un passé idéalisé, sur la nostalgie d’un âge d’or, que sur l’impression de ne plus pouvoir compter sur le réconfort ou le soulagement (solacium) procuré par le présent et l’avenir. Ce mal, cette douleur (algia), les poèmes de ce recueil s’en font l’écho. Ils luttent avec un mélange d’espoir et de consternation contre ce qui les dépasse.

 

Haute saison dans la Basse-Ville.
Les capteurs de rêves aspirent toute croyance
parmi les boutiques qui, au prix d’une longue file,
répondent à notre besoin de kitsch.
Le château, brumeux, kafkaïen, se dresse comme une métaphore
dans un théâtre qu’on parcourt en figurant.
Oeuvre en couverture de Michel Hellman

DANS LA PRESSE


Les poèmes de Boisclair nous renvoient l'image d'un monde inhabitable, à travers un regard désillusionné et pourtant clair, drôle, sans prétention et sage, un regard qui plane sur les choses à la recherche d'éclats, de cliquetis.» « Un recueil où « le chant des tondeuses » et l’ordinaire des jours sont restitués avec acuité et mélancolie. - Auteur inconnu dans Nouveau projet no 18 (automne-hiver 2020)

Un recueil où le « chant des tondeuses » et l'ordinaire des jours sont restitués avec acuité et mélancolie. - Auteur inconnu dans Nouveau projet no 16 (automne-hiver 2019)

Soignés et généreux, les poèmes de Solastalgie (Antoine Boisclair, 2019, Noroît) sont d'une beauté claire qui ne défaillira pas au fil des pages. [...] Ce n'est pas l'écriture qui va au-devant des paysages, mais bien ces derniers qui s'élaborent avec elle, conjointement. - Sébastien Dulude dans Lettres québécoises no 175 (automne 2019)

PRIX ET DISTINCTIONS


Soignés et généreux, les poèmes de Solastalgie (Antoine Boisclair, 2019, Noroît) sont d'une beauté claire qui ne défaillira pas au fil des pages. [...] Ce n'est pas l'écriture qui va au-devant des paysages, mais bien ces derniers qui s'élaborent avec elle, conjointement. - Sébastien Dulude dans Lettres québécoises