Six heures vingt
Six décembre mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit. Une femme est en train d’accoucher, de donner la vie. «Tout est parfaitement normal» à première vue, presque banal en ce moment décisif qui s’étire, qui contient la vie et la mort tout à la fois. Quelque chose de fondamental se crée en cet instant si particulier qu’il semble irréel, alors que «le temps a fui la chambre». La narratrice s’adresse à l’enfant qui naît, elle parle de cette vie qui s’échappe d’elle pour habiter le monde. Un dialogue se tisse, subtil, intime, touchant, entre la mère, le père et l’enfant. Six heures vingt est un texte fluide, épuré, qui émeut sans jamais tomber dans la facilité.
À plat ventre,sans pouvoir dormir,tu déchires,dans plus d’espace,déchires l’habit les cordages du monde.
Tête première vers une nuditéirréparable.
«Cette belle suite de poèmes, d’une écriture retenue, toute en finesse, en prise directe sur le réel.»
(Jury des prix littéraires de Radio-Canada, 2008)
« Laisser parler ou non, ouvrir la voie au mots, laisser faire le silence, donner en somme au livre l’espace où grandir, voilà ce que disent ces textes finement ciselés “où se logent les promesses”. » Emmanuel Bouchard, Canadian Literature, 2010
DANS LA PRESSE
«Cette belle suite de poèmes, d’une écriture retenue, toute en finesse, en prise directe sur le réel.»(Jury des prix littéraires de Radio-Canada, 2008)
« Laisser parler ou non, ouvrir la voie au mots, laisser faire le silence, donner en somme au livre l'espace où grandir, voilà ce que disent ces textes finement ciselés “où se logent les promesses”. » Emmanuel Bouchard, Canadian Literature, 2010