Si nos âmes agonisent
Michel Leclerc
Ce nouveau titre de l’auteur est le deuxième volet (après Comme venu des lointains) d’un projet de triptyque qui se veut une montée vers une sorte de fusion absolue. Ici, un mouvement perpétuel est à l’œuvre entre la vie et la mort, l’aube et la nuit, le poème et le néant, comme si à toute chute correspondait une « aube intacte », une possibilité de recommencement que les mots du poète illuminent. Comment rester au plus haut de son chant quand tout vient nous arracher au monde ?
La nuit s’est tuederrière la beauté de ses ombresLe soleil à mes piedss’agenouille au désertN’offensez pas demainoù je conserve l’auroreen dehors de nous-mêmesJe vous aime de plusieurs joiesqui m’appartenaient
Œuvre en couverture
Jean-Paul Riopelle, L’hommage à Rosa Luxembourg