Rouges chaudes, suivi de Journal du Népal

suivi de Journal du Népal

Louise Desjardins

Je retourne à Katmandou. À pied. Un camion-citerne me prend sur la route. Passagère silencieuse dans la cabine bariolée. Bardée de formica. Comme une cuisine d’Abitibi. Trouver son souffle dans la foulée des respirations imposées. Braver le désarroi par le désarroi. Passer pour folle. Ne pas en tenir compte.

Artiste
Ginette Bernier

DANS LA PRESSE

«Rouges chaudes est un texte forgé comme une opération sur un corps vivant, “sans anesthésie”(“Allez voir si j'y suis au scalpel de l'encre”), un très beau texte vibrant, qui en 47 pages raconte la traversée des apparences d'une narratrice qui se défait peu à peu de la peur permanente des carcans de la pensée cérébrale intellectuelle et qui laisse un beau jour “la tendresse des pores [prendre] le dessus”.»

Gilles Toupin, «Du corps au Népal», La Presse, 27 août 1983