Répit
Paul Bélanger
Répit pourrait bien se lire comme le journal d’écriture d’un poème. Tout au moins l’attente de l’écriture est-elle au cœur de l’aventure de ce livre, qui se déroule dans les mêmes paysages que le livre précédent de l’auteur, Origine des méridiens. La surprise ne tient pas tant du journal que de l’ouverture qu’inaugure l’écriture et qui poursuit l’interrogation du monde, de l’immédiat, de la vie. En un mot, le dialogue avec la réalité se fait prégnant et entraîne le lecteur à s’interroger sur ses propres « paysages ».
jour de répit devant le fleuve sans vaguesoù je suis venu me reposer quelques jourssentir le pouls du temps sous la peauune minute une viepour combler jusqu’à l’oublile retour cyclique des objets — cette poussière quesoulève un pas dans l’immensité
Photographie en couverture
Paul Bélanger
Coédition
Le Taillis Pré
DANS LA PRESSE
« À la lecture de quelques vers seulement, on ne peut s’empêcher d’affilier les poèmes de Paul Bélanger à ceux de Follain, Guillevic, Jaccottet, à cause d’une âpre rigueur qui se dégage et sert de rabot au trop-plein de la langue. Écrire consiste à épurer, à user les mots comme le fait la mer avec les galets. Les mots n’ont pas besoin de leur éclat, de leur magnificence, mais de leur poids exact. […] Il semblerait que chez Paul Bélanger, les mots appartiennent à la matière et qu’ils en possèdent les qualités physiques. Ils ne sont pas au-dessus des choses, ils sont la réflexion.Christian Viguié, Encres vagabondes, mars 2012
PRIX ET DISTINCTIONS
Prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du QuébecFinaliste au prix Quebecor du Festival international de la poésie