Rapprochements de la bouche du roi
Mercedes Roffé
Quatre voies d’abordage au rêve, donc au réel – de la naissance du mot, de sa matérialité première, à la musique comme une « architecture sonore », en passant par la langue du rituel comme Artaud l’avait compris, et des arts visuels –, forment ce Rapprochements de la bouche du roi de Mercedes Roffé. Comme dans toute écriture réputée, on trouve dans cette poésie l’immense capital amoureux de la connaissance innée et acquise, la profondeur de ses lectures, sa passion pour toutes les formes d’expressions esthétiques et éthiques de l’art qui la convoquent. Et bien sûr, le désir, la temporalité et l’intemporel, l’Eros.
Il y a des voix comme le serpent du désirDes modulationscommeun appel à pécheret à comprendreIl y a des voix comme des seinsLaisse-moidemeurer en toioh ! temple gardé[…]Il y a des voix qui ouvrentles portails des songes.
Traduction
Nelly Roffé
Œuvre en couverture
Odilon Redon, Papillons