Quand les pierres se mirent à rêver
Jean-François Beauchemin
Le monde fabrique ma solitude. Du moins met-il à ma disposition les matériaux nécessaires à son invention. Le vent qui se frotte aux arbres, aux maisons, aux ailes des avions ainsi qu’à chaque objet sur la terre. Le jour translucide, et la nuit, son étui. Les villes, ce rêve majestueux que firent les hommes. Le ciel, où vont se perdre nos créations les plus résolues: nos dieux, nos fusées et nos songes.
Parcours photographique
Julie Léger et Pierre Beauchemin