Puis
Jean Chapdelaine Gagnon
Quel paysage dans la mémoireLes yeux n’en finissent pas de revoirle pas de la porte l’arbre qui batcontre la rampe du perronDans le parfum têtu des lilas l’oiseau-mouchequ’on prend pour un papillon Les motsde papa maman Un enfant qui vacilleen grimpant quatre à quatre les marchesLa chute soudain comme une idée fixedans le temps emporte avec elle les illusions
Artiste
Peter Flinsch
Coédition
Jacques Brémont
DANS LA PRESSE
«Jean Chapdelaine Gagnon, lui, sait ce que c'est que la pénombre. Pour lui, le monde est constitué de quelques réalités irréductibles et singulières; cette pauvreté essentielle oblige le lecteur à reporter toute son attention sur l'implacable tragédie qui se déroule sous ses yeux. […] On peut choisir ou non de répondre à la dureté du réel. Une seule chose est indubitable : quoi qu'il advienne, tous les hommes “n'ont en bouche/que des perles dures/de mots”».Marcel Oscamp, Estuaire, 1990.