2024

$21.95

978-2-89766-449-7
$15.99
978-2-89766-450-3

Peur pietà

Nicholas Dawson

Avec une œuvre de Gabriel Rioux en couverture

Devant la maladie et les horreurs du vivant, la peur grandit. Comment ne pas la laisser tout envahir, mais plutôt la soigner, avec compassion pour soi ? Dans une fresque familiale où domine un syncrétisme de croyances – rites catholiques, superstitions populaires et traditions latino-américaines –, Peur pietà explore une pluralité de rituels qui, à défaut de conjurer la peur, offrent une connaissance créative et sensible du monde. Dans ce dialogue intime entre le sacré et les forces vives du langage, Nicholas Dawson rend hommage aux femmes de sa famille, ces voyantes – la grand-mère, la mère, la sœur – qui lui ont légué des formes d’intuition pour appréhender notre inévitable fin et le cruel dérèglement du cosmos.

 

en petit frère
éternel j’imagine
un univers attentif

 

une nouvelle cartographie
colorée comme nos premiers jours

 

la réponse à mes prières est un appel
une transmutation

 

il est temps d’encombrer ma mémoire
nos corps et la planète
d’enfances merveilleuses

DANS LA PRESSE



Entre berceuse et prière, peurs, croyances et espoirs s’enlacent dans une danse qui, malgré l’inéluctable fin, n’a rien de macabre. Au plus près de l’abîme, les vers se décrispent, embaument la peur de leurs parfums œcuméniques, et décès rituels symphoniques émerge une communion sacrée, le vœu pieux d’une famille qui s’accroche « à la dernière seconde pour qu’elle s’étire comme l’avenir que l’exil nous a promis ».

Yannick Marcoux, Le Devoir (9 mars 2024)

C’est un beau privilège que de parler plusieurs langues […], particulièrement lorsqu’on est poète. C’est quand même vraiment le fun de pouvoir essayer des choses dans une langue et tout d’un coup de se dire « si je l’essaie dans telle autre langue ». Et ce n’est pas de la traduction, tout d’un coup, on a un autre terrain de jeu. Donc pour moi l’espagnol c’est un peu un terrain de jeu comme ça, mais c’est aussi un manque. L’espagnol, c’est ma langue maternelle, mais c’est aussi la langue que je parle le moins bien.

Nicholas Dawson à l'émission Il restera toujours la culture, Radio-Canada (5 mars 2024)

[Il est i]ntéressant de voir Nicholas Dawson évoquer croyances et rituels dans son nouveau recueil de poésie. Particulièrement à l’heure où la religion semble avoir quitté les chaumières, alors que la spiritualité, elle, s’enracine de plus en plus grâce à l’astrologie, le tarot ou encore les cristaux. Avec Peur Pièta, les éditions du Noroît promettent un « dialogue intime entre le sacré et les forces vives du langage ». De quoi insuffler un peu d’inspiration dans les esprits à l’aube du printemps.

Léa Harvey dans Le Soleil (14 Janvier 2024)

PRIX ET DISTINCTIONS



FINALISTE | Prix des libraires du Québec 2025