Collection Chemins de traverse
2015

$25.00

ISBN : 978-2-89018-935-5
$18.99
ISBN PDF : 978-2-89018-936-2

Ouvrir une porte. Sur dix grandes oeuvres de la poésie québécoise du XXe siècle

Sur dix grandes oeuvres de la poésie québécoise du XXe siècle
Claude Paradis

Au Québec, dans l’enseignement de la littérature, on accorde une grande importance à la poésie française du XIXe  siècle, mais on oublie peut-être l’essor extraordinaire qu’a connu la poésie québécoise au XXe  siècle. Dans cet ouvrage, Claude Paradis s’est attaché à présenter dix grandes œuvres qui ont marqué l’histoire de la poésie québécoise au XXe siècle. En fait, il a choisi de décortiquer les œuvres de dix poètes québécois, mais il l’a fait en tenant compte de ses préférences de lecture et du plaisir qu’il éprouvait à relire constamment ces œuvres. Tout au long de ses lectures, l’essayiste a voulu être fidèle à la construction des recueils, suivant les poètes de poème en poème selon l’ordre de présentation suggéré par la structure même de leur livre. Sa conviction est qu’un recueil de poèmes s’avère une œuvre construite, au même titre que l’est un roman. C’est pourquoi il s’est refusé à aborder des extraits d’œuvres ou des anthologies, ne s’arrêtant, dans ses choix, qu’à des œuvres de poésie construites de façon harmonieuse.

Liste des recueils présentés 

Jean-Aubert Loranger, Les atmosphères (1920) et Poëmes (1922)

Saint-Denys Garneau, Regards et jeux dans l’espace (1937)

Alain Grandbois, Les îles de la nuit (1944)

Anne Hébert, Le tombeau des rois (1953)

Roland Giguère, L’âge de la parole (1965)

Paul-Marie Lapointe, Pour les âmes (1965)

Gaston Miron, L’homme rapaillé (1970)

Robert Melançon, Peinture aveugle (1979 et 2010)

Jacques Brault, Moments fragiles (1984)

Pierre Morency, Les paroles qui marchent dans la nuit (1994)

 

Œuvre en couverture
Yves Laroche

DANS LA PRESSE


On le voit, Paradis ajoute son humanité à celle des poètes qu'il commente. La beauté de leurs textes se superpose à celle qu'il entretient dans la chaleur sa propre personne. - Daniel Guénette dans Le Blogue de Dédé blanc-bec (18 janvier 2020)

Le choix qui en résulte présente certes des préférences personnelles, mais est tout à fait convaincant. […] On se réjouit personnellement que Paradis mette en valeur des œuvres de grande singularité qui sont un peu tombées dans l’oubli (Loranger et Lapointe) ou qui n’ont pas reçu la résonance critique qu’elles auraient u se mériter (Morency). […] La porte que semble ouvrir cet ouvrage est donc celle menant à un sentier de (re)découverte qui veut s’assurer que la porte reste grande ouverte. - Élise Lepage dans University of Toronto Quarterly vol. 86 no 3 (été 2017)

Convaincu, malgré tout, que la poésie permet « la rencontre avec soi-même », en nous proposant l’expérience de la lenteur, de l’introspection et de l’attention à la dimension esthétique, Paradis, dans cet essai au riche contenu analytique […], présente « ses » classiques de la poésie québécoise, afin de conjurer l’oubli qui les guette. - Louis Cornellier dans Le Devoir (25-26 juillet 2015)