On ne naît jamais chez soi
Joël Pourbaix
Sur le fil du mur une femmeelle n’est pas d’iciet n’a pas d’ailleursdes voyelles transparentes voltigentépuisent leur mélopéela détresse bave au bas des jouesune chose plus terrible que la peurses bras battent l’airil n’y a plus d’airle vide crispé la corde claquedernière danse au-dessus du solsilhouette grise penduema mère ma vierge ma violéel’amande des yeux ouverts sur l’ouvert