Notte oscura

J’aurais tant souhaité ne rien t’en laisser, on ne fait pas cadeau de sa mort ; pire encore, il ne me reste à te léguer que l’irréparable mensonge de cette mort, elle-même à son tour défigurée par le bruissant mensonge dont je l’ai entourée. Mais à ce moment-ci, et il n’y a décidément rien à y comprendre, c’est tout cela, précisément, qui constitue l’ensemble de ma vérité.

T’embrasser a-t-il toujours un sens ?

Postface
André Gunthert

Photographies
Alain Laframboise