Naissances
Claudine Gaudreau
Dans un langage simple, la poète explore les lieux de l’enfance, paysage éternel qu’elle porte en elle et où elle retrouve un peu de sa propre innocence. Naissances évoque la mémoire des anciens, celle d’une mère morte, d’une maison fragile où l’espoir avait pourtant prit racines. Le poème est un retour vers le centre du monde (rejailli depuis l’enfance). Il rappelle le goût profond de la nature qu’ont les enfants dans la symbiose qui les unit à l’univers.
Dans les cavernes souterraines,
Il y a tant de cris de bêtes naissantes.
Je rêve d’une rive étroite où méditent
Les grands yeux de ma mère à la fenêtre brisée
Œuvre en couverture
Bernard Gaudreau, La rive