Mesurer les combles
Mesurer les combles offre à lire des variations sur le corps qu’un trop-plein du désir expose à son dehors. Le recueil et composé en trois mouvements. Primo: entre la voix de la femme – témoin du monde, et le tu de l’autre qui l’appelle et parle à travers elle, les identités se brouillent à l’instar des espaces du réel et du rêve. S’y diffractent les reflets du corps, lequel est à son comble, multipliant avec étrangeté son image, captif des « miroirs des villes », de café en café ou d’une chambre à l’autre. Secundo: projeté dans le paysage qui le happe, le corps épouse la fuite, pour outrepasser ses limites, jusqu’au-delà du seuil de la vie même. Au comble de la plénitude qui l’affranchit de sa mémoire, le corps se renouvelle enfin dans un espace impersonnel où se désagrège toute illusion. Tertio: en ce lieu salutaire, la conscience de la femme se mesure à l’aune d’une vision parcellaire du corps qui se moule à celui de l’humanité qu’elle embrasse.
L’éclair ne te traverse plusni dans aucune autre nuitne te ramène l’instant
Ses visages
Flocons sur merderrière la baie vitréecomme meurt chaque hommeavec les lunes au large
Œuvre en couverture