2016

$19.00

ISBN : 978-2-89766-022-2
$14.99
ISBN PDF : 978-2-89766-023-9

Ma tête est forte de celle qui danse

Martine Audet

Où regarder encore ? Ainsi se termine Je demande pardon à l’espèce qui brille, le deuxième tome des Grands cimetières ; par là est venu Ma tête est forte de celle qui danse. Hantés par un je peux qui prend feu, prend froid, creuse, s’élance, se retourne et tremble, les poèmes de ce livre se veulent à la fois soulèvement d’une langue face aux craintes ou aux vœux, et mouvement qui cherche à prendre ensemble les transparences et les opacités du monde afin que tout se perde et que tout s’ouvre aux commencements.

 

En quel monde prendre forme ? Les pluies n’en finissent pas de pétrir le sol, d’occuper ma violence et pourtant je peux étoiles comme dans un livre, traînées des aubes autour du cou. Je peux encore un lot, poème si rare et, en travers la gorge (les obliques chemins), quelques réserves, une manière d’exister.

Artiste
Élise Palardy

DANS LA PRESSE


«À chaque nouveau recueil [de Martine Audet], c’est à la fois une confirmation du talent de l’écrivaine et une découverte d’un nouveau jalon dans l’œuvre vaste qu’est celle de l’auteure. Sous des airs d’une simplicité parfois criante se cache toujours un travail d’orfèvrerie sur le vocabulaire et la syntaxe pour calibrer la puissance d’évocation. Ici, la retenue est souvent mère d’émerveillement.»
Jérémy Laniel, Voir, 19 octobre 2016

«La langue d’Audet est si particulière, si cohérente dans sa capacité à ne montrer que ses sinuosités […]. Audet signe un recueil hypnotisant et il faut une maîtrise hors du commun pour amener le lecteur à traverser cent textes en prose qui se dérobent. Jamais le non-savoir n’aura été aussi exaltant.»
Jacques Paquin, Lettres québécoises, printemps 2017

«Martine Audet continue à s'imposer comme une figure dominante de la poésie québécoise contemporaine. Son écriture se tient à la limite fragile entre la maîtrise dominée et l'incertitude absolue, son verbe est toujours actif et sculpte sans relâche les matériaux de la langue, et sa sensibilité n'oublie rien des multiples convocations de la vie.»
Nelson Charest, Voix et images, hiver 2017