L’intelligence des flammes
Denys Néron
Sur l’or brûlant des blésNotre cœur rappelle ses aiglesRien que la poussière mêlée de seigleSur la route aussitôt pardonnée
Nous prions le ciel sans ennemiLes soleils qui guerroientEt dans leur chute ensevelieLa lumière ne bouge pas un doigt
Qu’importe ces alliés fatalsSi notre joie ne peut pourrirMais que sonne l’heure enfin de partir
Nous règnerons sur deux scandalesÔ lutteur que nul soigneur n’assisteJe t’offre moi le bouclier d’une ciste