Ligne dure
Pierre Barrette
Dans Ligne dure, l’homme arpente ses champs. Sa voix laisse entendre une mélancolie qui va parmi les ombres. L’Histoire, la douleur, le feu, la soif, autant de strates où le vertige de l’homme est enfermé. Tandis que ce trajet au milieu de la gravité devient euphorique.
Là où passe le choc, la rage lenteLes muscles bandent comme des idées neuves:Épreuve mobile de la penséeQuand s’agitent les caprices du sang;La ferveur est une forme périssable
Une onde qui s’étire dans le mou du corpsMêlée à l’insolence brute des humeurs.