L’espace où tournent les êtres
Michel Lemaire
Ainsi que tous les êtres tournant dans l’espace, les astéroïdes rêvent, et dans leurs rêves, une plage paradoxale éclaircit les directions. Et l’obscur s’adoucit, laisse aller, se poursuivre la création. La plage blanche et dorée où l’ondine rejoint celui qui l’attend, n’existe peut-être pas devant l’horloge aux aiguilles multiples et perpendiculaires. La mer cependant saura recevoir les astéroïdes comme ses enfants.
Photographies
Michel Lemaire (à partir d’un tableau de Liliane Morgan)