Les mêmes pas
Claude Paradis
Les mêmes pas marque un nouveau passage dans la poésie de Claude Paradis. Sa voix demeure lyrique, mais ici le recueil est marqué par la perte et le manque, l’absence et la mort. La gravité du propos n’est cependant jamais désespérée, et le poème propose sa propre lumière pour répondre à l’assaut de la douleur. Certes, le silence de l’ombre nous inquiète mais il est dans le parcours familier de nos pas. Nous marchons avec l’ombre qui est en nous.
J’ai habité le monde et je l’ai désertéJe lève les yeux et vois la ville en miettesLes fleurs comme les mains ouvertesreprennent leurs parfumsDans les livres de poèmesla beauté trouve une voixqui évoque l’éternité
Œuvre en couverture
Ève Beaudry
DANS LA PRESSE
«Le désir devient le miroir d'une quête poétique. Un désir qui tente, sans cesse, de revoir la beauté de plus près. Pourquoi écrire et que chercher à travers les mots du poème, semble se dire cet auteur ? […] Parcours tragiques à même les contrastes du jour, [son écriture] interroge l'absence sans jamais oublier de se rattacher, d'abord, à la vie.»David Cantin, Le Devoir, 2001