Collection Initiale
2005

$14.95

ISBN : 978-2-89018-546-3

Les corps carillonnent

Ivan Bielinski

L’auteur a fait sienne la remarque suivante de Alexandro Jodorowsky : « L’acte poétique doit être beau, imprégné d’une qualité onirique, faire abstraction de toute justification, créer une autre réalité au cœur même de la réalité ordinaire… »

Les corps carillonnent est une errance poétique dans un musée imaginaire où « les mains des oiseaux germent ». Les poèmes racontent cette traversée faite d’illuminations insolites, souvent sombres, ou d’aphorismes oniriques. Chaque poème constitue une station révélant une partie de ce musée qui n’est autre que celui d’une vie disparue ou non encore advenue. Le caractère indécidable demeurant l’horizon de ce passage. Si « un corps s’envole / comme une feuille morte », c’est pour se déposer « au sommet de la tour du silence ». L’ensemble construit une maison ouverte, non sans jubilation ni inquiétude.

Des hommes jaillissent du train
éparpillés comme du verre
dans la moitié visible de la vie

 

est-ce la danse des vivants
ou celle de la mer
multipliée par les vitrines ?

 

d’innombrables chatoiements refluent vers les quais
ou s’agglutinent autour des destinations
l’un d’eux se reflète singulièrement parmi la houle

Œuvre en couverture

Lauranne