L’envers des choses
Michel Lemaire
Parfois, en dérive, quand je rentre,Tu montes en moiComme un jazz nocturne et très doux,Une mélodie éparpillée mais présente,Si présente.Puis tu coules sous mes pas,Disparais.
Ce seraitCet accord absolu des jours,Ce calme bouleversant et amer.Les arbres chiffonnent et chiffrent les mystères.
J’ai le cafard de toi.Le temps passe, tu sais.
Artiste
François de Lucy
DANS LA PRESSE
«[On retrouve] cette euphorie multiforme de dire la quiétude inquiète d'un être, là où se rencontre parfois l'incohérence du monde. […] [Ses poèmes] prouvent que l'auteur tient le monde aussi pour ce qu'il est, que le réalisme, parfois, donne des accents foudroyants au moindre regard sur ce qui se passe devant nous.»Hugues Corriveau, Lettres québécoises, 1994