Le silence
Carles Duarte i Montserrat
La vision du monde de Duarte « est soutenue par un travail dépouillé sur la langue, une écriture sobre qui travaille sourdement, dans la simplicité et la précision de l’expression, et repose davantage sur la capacité de chaque vers à creuser le paysage intérieur que sur des effets proprement métaphoriques. Ainsi la tension du poème reflète-t-elle constamment cette avancée fluide au cœur d’un monde où la sensation, tout autant que le rêve, le passé et l’imaginaire, constitue un instrument privilégié de connaissance » (Hélène Dorion).
L’azur brûle.La lumière palpitecomme un ventau fond des regards.Un froid muethante l’univers.Le ciel s’ouvre au jouret occultele vaste gestede la nuit.
Traduction (du catalan)
Hélène Dorion et François-Michel Durazzo
Œuvre en couverture
René Derouin, La ligne dormante