Le même souffle
Normand Génois
Un ancrage un rempart indélébilenous croyons aux chimèresl’âge mûr sans amertumedécembre exalte la lisière dénudéela splendeur tardeà dégivrer les herbes hautes
disparaît elle-même trop tôtcette déconvenue la lucidité
DANS LA PRESSE
«Chez Génois, les paysages et les instants sont les lieux qui parlent aux êtres sans cesse confrontés à leur propre destin. […] Le poète songe à la mort et à la maladie comme à une évidence contre laquelle le langage est d'ailleurs impuissant : “Je sais les mots qu'il vaut mieux taire/ la mystérieuse nous frôle/ sans la nommer nous frémissons”.»Jean-François Morissette, Québec français, 2008