Le livre du frère
Hugues Corriveau
Jamais homme ne fut plus fou que moi qui l’aime d’amour. Cet amour-là ne se compte pas en gestes, mais en divagations dans des livres russes, dans la langue de toutes les littératures, en nuits, en océans. Pour lui, Paris demeure un rêve de chaman. S’y dessinent encore sa tête d’oiseau, son profil escarpé. La mer trop vaste pour combler l’attente des morts. Ils remplissent les gorges sèches.
Œuvre en couverture
Louis-Pierre Bougie, Violence IV
DANS LA PRESSE
«La poésie se présente comme un refuge devant la souffrance – l'être peut reposer, souffler, écarter de lui brièvement l'inévitable venue de la mort ou la simple solitude, petite mort en elle-même... Serait-ce cela le véritable, sinon l'unique sens de l'acte poétique ? [...] Les somptueuses images poétiques surgissant de l'écriture de Hugues Corriveau virevoltent autour des êtres abandonnés, mais vivants, que nous sommes, que nous avons toujours été dans ce cirque qu'est le monde.»Gilles Côté, Nuit Blanche, 1998-1999
«Écrire sur Hugues Corriveau, c'est écrire (dans) l'urgence du poème, à la vitesse du regard, à la vitesse de la vie vécue et à venir, dans l'extrême fragilité des choses. […] Écrire sur l'œuvre de Hugues Corriveau, c'est décrire tout l'ampleur, toute la folie et la fureur du ciel et des ténèbres, c'est capter la lumière interdite au bord du précipice et vanter le délice pervers des sept péchés capitaux.»
Anne-Marie Alonzo, Lettres québécoises, 1999
PRIX ET DISTINCTIONS
Finaliste au Prix du Gouverneur généralPrix Alain-Grandbois