Le livre de l’échoppe
Michel Leclerc
Ce nouveau titre constitue le troisième volet d’un triptyque amorcé avec Comme venu des lointains et poursuivi dans Si nos âmes agonisent. Dans Le livre de l’échoppe, l’auteur explore les chemins qui reconduisent l’âme à l’aube première. Dans ses contrastes entre ombre et lumière, douleur et amour, le chemin qu’il tisse reconduit au Poème. Si bien qu’au terme de la lecture, l’élévation du poème prend la forme du livre.
Tout arriverasur une herbe sanglanteau même instantque l’aube aboutieet que la rose minutieuseUn cœur battraun vent immémorablesous l’esprit qui profèresa profonde nuéeTout arriverajusqu’à nousavec des pierres aux yeuxpour verser en chacunl’eau droite des écueilsDemaincomme une imagesans épaisseurnous dépossède de toute promesseTout arriveraderrière les reflets perdusplus noirs que les cilsà la fuite des lanternesToi aussita langue gargouillede paroles rendues au ventLa nuit plébiscite ta blessure sans date
Œuvre en couverture
Francine Simonin, Écriture 2
DANS LA PRESSE
«Les poèmes de Leclerc sont […] de véritables objets d'orfèvrerie, il y a une beauté sombre qui se dégage de chacun de [ses] vers. Nous lisons une poésie grave où le travail de la matière épelle une interrogation sur l'âme. Nous ne sommes pas loin d'une mystique, tourmentée, percluse d'épines et de férocités.»Jacques Paquin, Lettres québécoises, 2004