Le hors venu
Caude Haumont
Le hors venu se réconciliait tant bien que mal avec son écriture et son schéma corporel, mais il savait encore le devoir à la Chimie, à ses jeux plus ou moins précis, dont les livres n’épuiseraient jamais les combines, et le vent ramenait sur sa peau des sensations anciennes de fièvre et de frayeur.
Coédition
L’Arbre à paroles
DANS LA PRESSE
« Une centaine de petits poèmes en prose occupent le creux des pages où s'imprègne, par d'habiles combinaisons, le tremblement de l'être qui se découvre vivant dans l'univers — doté de sens et doué de raison — et ne cesse de s'en étonner. [...] Imaginerait-on aisément forme plus adéquate à transmettre les vies du hors venu que ces textes courts, fermement ciselés, resserrements d'infini, totalités espiègles, narquoises, où les mots s'associent pour créer le plus possible de surprises ? Et ne pas avouer le privilège de leurs chutes innombrables ? Une vingtaine de vrais éclats de rire. »Françoise Delmez, Service général des Lettres et du Livre, Wallonie-Bruxelles