Le cercle vicieux

Margaret Atwood

La poète y aborde les préoccupations propres aux années 60. Dans ce recueil parsemé de références et de mythes, l’auteure donne une vision renouvelée des relations hommes-femmes. Sur le plan formel, elle remet en question les formes traditionnelles de la poésie.

On l’a prise il y a quelque temps. À première vue, cela ressemble à une image embrouillée : mélange de lignes floues et de taches grises sur le papier; puis, en la scrutant, on voit dans le coin gauche quelque chose comme une branche d’arbre (sapin ou épinette) apparaître et vers la droite, au milieu d’une pente qui semble douce, une petite maison de bois. À l’arrière-plan il y a un lac, et au loin, quelques basses collines. (La photo a été prise le lendemain de ma noyade. Je suis dans le lac, au centre de la photo, juste sous la surface. […]

Traduction
Anik de Repentigny

Préface
Pierre Nepveu

Œuvre en couverture
Guylaine Beauchemin, Espace de nos vies #1

Coédition
Prise de parole

DANS LA PRESSE

«La poétesse plombe les stéréotypes, exige une reconfiguration de l’ordre des choses, à coups de vers hachurés. […] La forme est exigeante, cassante, et sert très justement l’indignation d’Atwood, l’une des plus importantes écrivaines canadiennes.»
Caroline R. Paquette, Collections, août 2015