L’avant-printemps à Montréal
D’abord paru chez VLB éditeur en 1994, L’avant-printemps à Montréal est ici repris par l’auteur pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.
L’aube du premier printemps,
Grise, à peine infusée
De rose, faite aussi
Des cris de corneilles
Qu’adoucit l’éloignement,
L’aube du premier printemps
Est un air où on entre
Comme dans une chambre
Sans murs, mais intime
Et qui serait notre séjour.
Œuvre en couverture
Mario Merola
DANS LA PRESSE
Critique « Sertie dans une forme souple, la poésie de Melançon nous rend ces “choses d'un jour”, les instants qui nous échappent. La précarité, la fragilité de l'instant que le poème enlumine dans son mouvement est restituée. Le “style bas” qu'il pratique, cette magnifique “prose rimée ou rime en prose” des poèmes et des épîtres que Robert Melançon adresse à des amis (George Johnston, Jacques Brault) est une construction, un “artifice” qui prend la mesure de l'instant à l'aune du temps qui passe, qui le saisit sans l'arrêter, le coule dans le mouvement même qui l'emporte. » FORTIER, Anne-Marie, « Le séjour et l’heure », Liberté, 1995