La vie sauve
Jonathan Lamy
Il y a un endroit où la banalité et la violence du langage se rejoignent. Les mots les plus simples sont les plus terribles. Où trouver ceux qui réconfortent, qui sauvent la vie ? Un poème peut-il être un câlin ? Alternant berceuses de douleur et charges de douceur, ce recueil donne la parole à un corps perdu parmi ceux des autres, questionnant le désir de vivre et celui d’en finir, désirant border les suicidés et aborder les gens dans la rue. La voix déchirée entre les blessures et l’espoir que porte le genre humain, il offre sa propre fragilité comme un vaste et inconditionnel appel à la tendresse.
ce qui nous blessenous reste
les osse ressoudent
ce qui respirepourrait être une maison
que la vie commence
Œuvre en couverture
Louis Fortier
DANS LA PRESSE
«D’une intensité et d’une beauté sans faille, ce recueil traduit l’angoisse de vivre et la surprise d’y survivre, mot après mot. La finesse de sa voix permet un questionnement qui va droit à l’essentiel.»Hugues Corriveau, Le Devoir, 5-6 mars 2016
«C’est comme si nous étions perdus et que nous tentions de retrouver notre chemin vers une forme de clémence.»
Susie Lévesque, Les libraires, avril-mai 2016
«Dans La vie sauve, la voix de Lamy atteint une clarté et une force rares. Et est exigeante envers elle-même […]. Et cela dans une œuvre pourtant tournée vers l’autre, dans des poèmes aérés, qui laissent de la place pour accueillir toutes les blessures.»
Francois Rioux, Estuaire, #165
«Lamy dit de manière vertigineusement simple les paradoxes des désirs de vivre ou de ne plus vouloir vivre, tous deux assis sur le même mystère, puisque personne ne sait, au juste, comment on fait « pour ne pas être mort ».»
Sébastien Dulude, Lettres québécoises, hiver 2016