La triste beauté du monde
Mona Latif-Ghattas
Il descendait la côteVêtu de bleuDes missives à la main
Il entra dans sa rueCaressa quelques portesEt s’arrêta longtemps sous le porche du château
Quand elle ouvrit la boîte aux lettresIl y avait un peu de vent
Œuvre en couverture
Ufémia Rizk
DANS LA PRESSE
«Poète de l'exil, de tous les exils, Mona Latif-Ghattas donne à relire la complexité d'un monde en perpétuel conflit sur fond de 3000 ans d'histoire, mais surtout son fragile équilibre, lequel repose sur les presque riens de la vie quotidienne, où la tendresse est le dernier retranchement des peuples divers qui se côtoient et font la guerre. […] [Les choses] marquent le temps comme on bat la mesure afin que s'élève ce chant, le seul signe décodable de l'union possible des êtres et des peuples.»Denise Brassard, Lectures, 1994