2019

$23.00

ISBN : 978-2-89766-189-2
$17.99
ISBN PDF : 978-2-89766-190-8

La société des cendres

suivi de Des lames entières
Martine Audet

Suie, pleurs, étoiles, neiges et quelques floraisons, le poème n’est-il pas, comme les cendres, ce que l’on recueille avant la dispersion? Et le geste, le souffle du poète, celui d’un laveur/laveuse de cendres?

Dans un enchaînement de glissements, de heurts et d’abandons, et sans jamais éviter le coeur, les poèmes de La société des cendres tentent de dégager l’empreinte, volatile certes, mais néanmoins fascinante, des tumultes, éclats et mystères de notre présence autant que de notre absence à l’autre et au monde.

La deuxième partie, Des lames entières (d’abord paru en livre d’artiste avec des gravures de François-Xavier Marange), s’attarde, quant à elle, à ce qui construit ou entrave les mouvements parfois tranchants, parfois de fond, du comment être, à même la perte et ses souffrances, pour ouvrir un passage, entre désir et peur, à de possibles métamorphoses.

 

La vieille loi parle des feuilles
– un jour ou l’autre
de ce qui tombe
dans la bouche

 

Un manque d’étoiles
est-ce une adoration ?

Photographe de la couverture
Martine Audet

DANS LA PRESSE 

Le ”Je” de la poète est indéfectible et personnel, parfois tourmenté […] Cette confiance envers le poème, mais surtout l’indépendance de ses textes font des écrits de Martine Audet une oeuvre aussi singulière qu’impérative. 

-Jérémie Laniel, Les libraires 175

Martine Audet écrit sans certitude et sans artifices. Ni à la mode ni démodée, la poète n’emprunte pas de chemin tracé par la théorie ou les tendances littéraires. Mais son écoute reste totale.

-Mario Cloutier, En toutes lettres

 

DANS LA PRESSE


Martine Audet écrit sans certitude et sans artifices. Ni à la mode ni démodée, la poète n’emprunte pas de chemin tracé par la théorie ou les tendances littéraires. Mais son écoute reste totale. - Mario Cloutier dans En toutes lettres (mars 2020)

Intensité, gravité, douce mélancolie, réalité que seuls les cœurs capables d'attention intense portée à l'autre comme à eux-mêmes et apte à ne immense résilience : voilà quelques mots qui résument, à mon avis, les deux suites poétiques proposées par la poétesse. - Jean-François Crépeau dans Le Canada Français (28 novembre 2019)

Le communiqué de presse accompagnant sa sortie pose la question « Le poème n'est-il pas comme les cendres ce que l'on recueille avant la dispersion? » À méditer. Ou plutôt à parcourir immédiatement. - Daniel Rolland dans Culturehebdo (16 octobre 2019)

Celle qui, depuis plus d'une dizaine de livres, découpe le silence comme la matière première de l'essor poétique arrive avec La société des cendres, un recueil qui pose beaucoup plus de questions qu'il ne donne de réponses. Là est la force de la poète : faire entrer son lecteur dans un univers sans vérité, sinon celle du poème. - Jérémy Laniel dans Voir (5 septembre 2019)

Le ''Je'' de la poète est indéfectible et personnel, parfois tourmenté [...] Cette confiance envers le poème, mais surtout l'indépendance de ses textes font des écrits de Martine Audet une œuvre aussi singulière qu'impérative. - Jérémy Laniel dans Lettres québécoises no 175 (septembre 2019)

Jusqu’à présent, j’ai considéré que le poème, même hanté par ce que je pense, ressens, imagine, vis, est un langage du dedans que je projette vers le dehors, une façon de faire advenir la parole, les voix en moi, en prenant et donnant forme. - Martine Audet dans Bible urbaine (septembre 2019)

[Le titre] rappelle la forme de [ce recueil]. Alors que les vers sont très courts, c'est une poésie à la fois très dense, dépouillée et peu verbeuse. - Maxime Nadeau dans Libraire de force (septembre 2019)

PRIX ET DISTINCTIONS


Prix du Gouverneur général de Poésie 2020
Grand Prix Québecor du Festival international de poésie de Trois-Rivières 2020