La nuit, tous les dieux sont noirs
Monique Deland
Un accident est à l’origine d’une singulière traversée. Une chute du corps, une faille, un bris dans la tête, et l’esprit assiste en direct à l’évasion de la conscience. C’est l’occasion d’une double plongée : une investigation au cœur du cycle occulte des naissances et renaissances, et une exploration critique de ce qui fait de l’esprit un organe pensant fixateur de l’identité.
Il y avait un théâtre, qu’on avait bâti au bout d’un train. Dans une ville du monde.
Ça provenait de partout et on attendait dehors pour entrer. La file était remplie d’étrangers. Des facies dissemblables s’agitaient, parlaient Babel dans le désordre. Fort et beaucoup.
Toute chose à voir était curieuse et se voulait telle.Un brin à côté. Elles arriveraient l’une par derrière l’autre, en tape-cul.
Œuvre en couverture
Monique Deland
DANS LA PRESSE
«(…) dans ce livre presque inclassable, la poète nous fait entrer dans des paysages saturés d’étrangetés, de figures archétypales et de dieux anciens qui ouvrent les portes des enfers ou coupent les eaux océanes.»Hugues Corriveau, Le Devoir, 15-16 novembre 2014