La mort était extravagante
Geneviève Amyot
Dans ce livre aux accents ironiques et dont la critique avait immédiatement reconnu l’originalité, Geneviève Amyot explore ce lieu terrible de la mort. C’est déjà la voix singulière de l’auteure qu’on entend, à la fois fragile, assurée et sans concession.
Je recommence au commencement de mon corps cent trois fois déjà par monts et par morts d’avoir cassé la gueule des soleils entachés mais quel pari singulier avions-nous pris en quelles heures d’indécence et de gloire que s’agitent ainsi les poils multiples des vivants et des autres.
Avant-propos
Luc Lecompte
DANS LA PRESSE
«Geneviève Amyot n'a pas choisi de mettre de l'avant des propositions radicales susceptibles de remuer le milieu littéraire, elle n'a jamais voulu être du côté de la théâtralisation de la voix, du souffle puissant qu'on associe généralement aux grandes œuvres. Sa voix, forte de sa fragilité même, assurée malgré ses tremblements, élabore un monde minuscule, modeste, à la hauteur de l'individu. Jamais elle ne cherche à atteindre au mythique. Si le je lyrique touche à l'universel, c'est à l'universel des petits, des démunis, des sans-voix formant une humanité qui souffre, désire, halète, aime, espère et meurt.»Louise Dupré, Spirale, 2009.