Omri
2022

$32.95

978-2-89766-390-2
24,95
978-2-89766-391-9

Je ferai battre le coeur des pommes

Marc-André Foisy

Je m’arrête ici. Un regard se pose au plus près de vivre. L’instant capté est à la fois fragile et immense : ce n’est pas rien, un corps, dehors. Comment mesurer la distance entre ce que l’on perd et ce que l’on laisse, entre les limites de soi et celle du monde, entre le vaste et le petit ?

Le quotidien devient le témoin d’une tendresse cachée où se fabrique, par fragments, une mythologie de l’intime et de la solitude : un matelas, une fleur, la neige. Est-ce le matin ou la chambre noire qui révèle en premier ce qui nous reste ?

Je ferai battre le coeur des pommes n’est pas un testament. C’est une lettre d’amour à ce qui nous dépasse et nous survit.

 

c’est beaucoup

 

à tantôt

avoir hâte

une porte

choisir ses vêtements

faire son lit

DANS LA PRESSE

En effet, lire « Je ferai battre le coeur des pommes », c’est s’imposer une certaine quiétude ; prendre le temps de saisir du regard chaque vers et chaque photographie pour les compléter, les amalgamer et les unir. […] Ils sont le gage d’un hors temps et d’un hors lieu poétiques prêts à accueillir toute rêverie, toute flânerie. La vigueur, la justesse et l’univocité des images que déploie Foisy permettent à l’acte interprétatif de se concentrer sur les associations entre les poèmes et les photos.

-Mégane Desrosiers, Lettres Québécoises (No. 187)

[…] ce recueil est une alliance, où l’économie des mots se lie à la poésie des photographies — aussi de Marc-André Foisy —, pour nous inviter à un voyage sensoriel, où « il y aura les oiseaux / ces petites lettres / qui écrivent sur le ciel ». Si l’on ne s’arrête qu’au poids des mots, on a l’impression d’un vol bref, mais c’est dans l’aller-retour des mots et des photographies que s’ancre le recueil et que se déploie la poésie. Les images détournent le sens des mots, l’enrichissent ou le décuplent, et le jeu de leur complémentarité est immersif.

-Yannick Marcoux, Le Devoir (24 décembre 2022)

L’objet en lui-même est magnifique. On arrive tout juste à voir le titre en relief sur une couverture fleurie. La lecture donne l’impression d’espionner quelqu’un par le trou d’une serrure. C’est très intime, comme des confidences au creux de l’oreille. Je l’ai lu d’un trait, et j’ai envie de le traîner avec moi pour m’y replonger souvent. J’ai adoré.

-Amélie Grenier, ICI ARTV (12 décembre 2022)