Hyacinthe et Apôllon
À Athènes, un jeune poète grec fait la rencontre d’un adolescent du nom de Jésus, venu de sa Palestine natale. Se tisse entre eux une amitié. Le Grec ébloui découvre d’emblée un être purement divin, qu’il devine inscrit dans la lignée solaire issue d’Apollôn : Orphée, Pythagore, Pindare, Pluton. Un dieu, venu d’ailleurs, portant à son accomplissement suprême l’âme grecque et l’incarnant. Le jeune Hyacinthe a trouvé en ce Jésus, dieu du chant, l’illumination de sa destinée et de son art. Si Hölderlin a pressenti une parenté entre Dionysos et le Christ, ici prévaut l’identification à la lumière du maître de Delphes.
DevenirQuel instinct nous a portés vers lui, L’Adolescent pur qui nous rappelle HéraclèsAux travaux lumineux Ou le tendre Orphée qui veilla
Sur nos âmes naissantes ?
Œuvre en couverture