Fulgurites ou L’effet haïku
Selon Jacques Brault, « Quand Apollinaire laisse en retrait sa faconde, quand il ne cherche pas midi à quatorze heures, il lui arrive de “rester court”. Se produit alors l’effet haïku ». Cet effet, on peut le retrouver dans la prose des essais, des journaux, des films et des jours. Parfois, la réalité parle. Le poète doit alors s’effacer et transcrire le plus simplement possible l’événement qui a provoqué le saut de la pensée propre au haïku, qui est l’art de la fulgurance. D’où les fulgurites, qui sont des pièces de cristal produites par la foudre tombant dans le sable du désert. Les cent fulgurites de ce recueil sont accompagnées de photographies, qui, comme les haïkus, disent autre chose que ce qu’elles montrent.
MUSIQUE
Toute pièce traceun nouveau sentiervers le silence
PASTICHE DE CHAR
L’hésitationla blessure la plus rapprochéedu silence
Photographies
Yves Laroche
DANS LA PRESSE
«Cher Yves Laroche, […] Vous savez sûrement comme moi qu’à travers la masse océanique des parutions, il devient de plus en plus rare de tomber sur un livre qui nous retienne vraiment, je veux dire qui s’adresse d’emblée à nous avec la douce influence de l’amitié. Vos Fulgurites m’ont ainsi pris par surprise comme il se doit quand, d’aventure, nous sommes mis en présence d’un tube de foudre.»Thomas Mainguy, Contre-jour, automne 2014