FM – Lettres des saisons III
Michel Beaulieu
ce geste apprêté sur l’espaceque ne savait-il en ressasser la douceurun jour passerait gris dans ses cheveuxun autre le suivrait à la tracepeut-être s’enneige-t-il par le sangmais c’est d’un autre voyage qu’il revientmuet dans l’épouvante de ses osil passe et qui le retiendraitnoué dans ses fauves lendemains