Florence, jusqu’au bout du bleu
«Ces jours où mon esprit traînait parmi les êtres de plâtre, les animaux et les figures de la mort. » Et si Florence, la ville italienne, célèbre pour son architecture et ses œuvres d’art, était cette escale bouleversante où découvrir les chemins d’une initiation à la mort et à la vie? Aller jusqu’au bout du bleu forme le récit de ce recueil comme une tentative de toucher l’infini. Une subjectivité concrète s’avance, confrontée aux beautés et à la ruine, dans la blancheur d’un soleil qui contraste avec la profondeur d’une nuit bleue pétrole où nichent les poèmes aiguisés au néant de Florence, jusqu’au bout du bleu. Tourmentée par des visions, appelée par l’ouverture créée par l’art, mais pourtant « petite parmi les pierres », c’est bien le voyage d’une poète qui s’anime; une utopie dans sa nudité, à travers la marche jusqu’à l’envol dans un espace sans limites.
Je traîne dans le dédale des ruesla pupille dilatée – à l’affûtd’un frottemententre les pierres et les fluidescomme un temple ruinépeut malgré tout attiser l’étincelle
Artiste de la couverture
Andrea Szilasi
DANS LA PRESSE
Sous les yeux de Mélina Bernier, elle adopte un rythme étonnant. Les poèmes la montrent lente et ténébreuse, lieu où « la vie bat», mais discrètement et en peu de mots. - Elisabeth Chevalier dans Estuaire no 182 (février 2021)La substance des poèmes qui composent le recueil Florence, jusqu’au bout du bleu a été rédigée en l’espace de quelques semaines, en janvier, à mon retour d’Italie. Le contraste entre la lumière de la Toscane et celle de l’hiver québécois y joue pour quelque chose. - Mélina Bernier à Bible urbaine (octobre 2020)