Figures restantes
Geneviève Boutin
Comment survivre à la disparition de la mère? Comment combler l’espace entre le monde et soi, voire entre soi et soi tant la douleur dévaste tout? S’accrocher au paysage, bien sûr – lieu où elle a passé, où son souvenir toujours refait surface. Et l’écrire, en former des images que l’on voudrait réparatrices. Mais toujours en vain puisque, malgré sa continuité, le monde jamais n’arrive à taire le silence de la mort.
Il y a un calme plat entre les choses.
Je t’appelle, je t’imploredepuis ce calme:ne m’efface pas.